J’arrête de développer Made in Bassin d’Arcachon. J’arrête le zéro déchet.
J’arrête de croire que les gens vont changer, que l’humanité va se réveiller, que j’ai encore 30 ans, que je peux travailler 60 heures par semaine depuis des mois sans y laisser ma santé.
Mais y-a-t-il de la place pour tous ? Quel est le sens de vouloir créer une marque de plus, quand l’idée de base est « consommer moins et mieux » ? Tout ceci me semble totalement incohérent. D’autant que la communication, indispensable pour se faire un Nom, exploite au maximum les réseaux sociaux et autres ressources internet, qui sont de véritables gouffres énergétiques (un facteur de plus sur la longue liste des activités liées au réchauffement climatique).
Quand je découvre une nouvelle marque Made in France, je passe en mode « inspecteur Columbo ». Ne vous y trompez pas, tout est loin d’être aussi transparent qu’il n’y paraît et les communicants sont souvent des experts en brouillage de pistes.
Je suis lasse de ces techniques commerciales avec lesquelles je refuse de jouer ; je suis lasse de toutes ces incohérences.
Voilà où j’en suis… au creux de la vague, au fond du puit.
Pour l’heure, je n’ai pas les réponses à ces questions (mais si vous en avez, n’hésitez pas à les partager).
Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’auras pas faites que par celles que tu auras faites. Alors largues les amarres, sors du port, attrapes les alizés dans tes voiles. Explores. Rêves. Découvres.
MarkTwain